Petit glossaire d’une compagnie agréable! 

Quand on a à cœur de prendre soin de soi, qu’on est dynamique et positif, on porte attention à la qualité des personnes avec qui on partage du temps et de l’énergie. La qualité prime sur la quantité des relations car la vie est trop courte pour devoir supporter des interactions qui plombent plutôt que d’enrichir sa vie.

Je rencontre beaucoup de personnes passionnantes, ouvertes, créatives et empathiques qui sont tout à fait en accord avec ce préambule! Mais voilà, elles attirent souvent à elles des relations pesantes et finissent au détour d’une consultation par me demander mon avis et ma base de référence pour ne plus se laisser prendre au piège des relations stériles. Je vous livre alors quelques notes que je partage avec elles. Ce qui leur fait du bien peut aussi vous aider.

Les personnes de compagnie agréable ne se plaignent pas beaucoup et ne parlent quasi jamais de problèmes impossibles à résoudre à travers la situation présente! Elles savent attendre le moment opportun pour en parler, et surtout elles vous épargneront si le problème en question n’est absolument pas de votre ressort.

Elles apportent des pensées et des sentiments positifs aux situations. Elles adoptent aussi parfois une attitude amusante même si la situation est un peu tendue. Elles savent qu’elles n’ont pas à toujours à avoir le contrôle. Elles acceptent de se laisser entraîner quand il s’agit d’évènements sociaux. En revanche, elles s’affirment quand elles ont des opinions et des idées, sans pour autant vous faire passer pour un idiot.

Ces personnes de compagnie agréable ont des options qui s’offrent à elles et tout un tas de choses à faire pour s’occuper et se satisfaire par elles-mêmes. Cela vous laisse un sentiment de légèreté car vous ne culpabilisez pas de ne pas les inviter en permanence à vous suivre. Vous savez qu’elles ne se sentent pas abandonnées si vous ne les associez pas de manière systématique à votre vie. De la même manière, ce sont des personnes qui n’essayent pas de vous forcer à vous rallier à ce qu’elles ont envie de faire. Elles vous proposeront une activité en vous laissant le libre choix d’y assister ou non. Et si vous refusez l’invitation, vous ne devrez pas négocier pendant des heures pour garder votre position ou vous battre avec elles pour qu’elles cessent de chercher à vous convaincre que vous avez tort de ne pas les accompagner.

Si ces personnes ont besoin d’aide, elles vous le font savoir de manière simple, directe et non autoritaire parce qu’elles savent que demander et recevoir de l’aide n’est pas un dû, et que ne pas recevoir l’aide demandée dans la minute ne veut pas dire jamais. Elles demandent de manière positive tout en sachant que si ce n’est pas possible, elles trouveront d’autres solutions. Elles savent garder leur calme fasse à un refus et ne se laissent pas emporter par tout un tas d’émotions négatives de rejet, d’abandon et ne considèrent pas le refus comme un manque de respect de leur personne. D’ailleurs elles ne demandent jamais beaucoup en une seule fois. Elles savent qu’il y a toujours un lendemain et qu’il y a beaucoup de choses qu’elles peuvent faire avancer toutes seules.

Ce sont des personnes qui peuvent faire face à presque n’importe quelle situation sociale. Elles ne deviennent pas nerveuses ou anxieuses en compagnie de certaines personnes, dans certains lieux ou situations. Ce qui signifie qu’elles ne vous feront pas l’affront de « péter un plomb » au beau milieu de vos temps de partages. Elles n’ont besoin de personne autour d’elles pour approuver leurs émotions et leurs idées. Vous voilà donc débarrassé du poids d’une responsabilité qui ne vous appartient pas. Elles s’approuvent elles-mêmes et si elles se trompent, elles reconnaissent leur erreur, la corrige, en tire une leçon et ne vous font pas endosser leur échec ou leur insuffisance.

D’ailleurs, ces personnes n’ont pas peur d’être totalement honnêtes et elles savent vous dire ce qui leur plait et ce qu’elles n’aiment pas, sans plus de commentaires et d’attentes envers vous d’éventuels changements adaptatifs à leurs desiderata.

De toute manière, ce sont des personnes qui savent ce qu’elles pensent d’elles-mêmes. Ce qu’elles n’aiment pas dans leur vie, elles sont déjà en train de le faire changer. Et ce qu’elles aiment dans leur vie, elles l’embellissent.

Les personnes agréables ne minimisent pas leurs sentiments quand quelque chose les affecte ou les dérange réellement. Elles prennent le temps d’observer leurs sentiments et sont patientes avec leur manière de les exprimer et tiennent compte de l’impact que cela peut avoir sur l’autre.

Elles n’exagèrent pas ce qu’il se passe autour d’elles. Et elles préfèrent vous montrer qu’elles ne sont pas dupes par un trait d’humour ou une moquerie joueuse. De toute manière, elles ne dévoilent pas tout ce qu’elles ressentent et vivent et elles réfléchissent à la pertinence de leurs propos avant de parler. Elles ne mentionnent pas de situations ou de problèmes malencontreux du passé à moins que cela ne soit « obligatoire » ou extrêmement important et qu’elles n’ont pas encore été en mesure d’en parler. Et elles ne cherchent pas à vous convaincre de leur parler de vos sentiments et de votre vie. Elles écouteront qui vous êtes, ce que vous avez envie de partager avec elles, sans chercher à lire en vous comme dans un livre ouvert.

Les personnes agréables vous redonnent de l’énergie, elles impriment un sourire sur votre visage, bien malgré vous. Vous avez un total sentiment de liberté face à elles car elles ne vous jugent pas et ne cherchent pas à vous faire devenir ce que vous n’êtes pas. Vous pouvez totalement rester vous-mêmes en leur présence, car elles ont la souplesse et la maturité pour ne pas vous voir comme un sauveur potentiel, un marche pied pour leur carrière, un embellisseur de leur vie, ou une nounou pour leurs problèmes. D’ailleurs, elles en souhaitent de même à leur égard car l’assistanat, ce n’est pas pour elles.

Au fait, êtes-vous une compagnie agréable?

 

 

Une simple question d’intention!


Dans le sens de la vie, la première intention devrait être de vouloir prendre soin de soi avant de prendre soin des autres. Sur le court terme cela peut paraître égoïste, mais sur le long terme cette attitude est nécessaire pour être l’acteur de relations gagnant /gagnant pour le reste de sa vie.

Pourquoi? Parce que si nous ne le faisons pas nous nous épuisons. Et quand nous serons complètement vidés et épuisés, que nous restera-t-il à donner, à partager? Au fur et à mesure que la vie avance ceux qui se sont oubliés pour les autres se vident de leur substance, de leurs talents et de leurs dons potentiels pour se remplir de frustration et d’aigreur. Est-ce vraiment ce que vous avez envie de vivre? 

Dans chaque activité qu’on se propose de faire, travailler, manger, dormir, s’amuser, faire du sport, se faire des amis, vivre avec un conjoint, évoluer parmi sa famille ou ses collègues, la priorité absolue devrait être « avoir l’intention de toujours prendre soin de soi ».

Prendre soin de son physique, se soigner, se faire beau, se faire du bien physiquement c’est prévenir, éviter tout ce qui pourrait nous épuiser, nous faire du mal, nous enlaidir, nous rendre malade, nous affaiblir. C’est à dire tout ce qui est le fruit de notre réflexion quant à ce qui peut être fait pour se faire du bien et se mettre physiquement en valeur dans cette situation. Et n’hésitons plus à demander de l’aide pour avoir un feed-back avisé! Question clé : pourquoi ce que je suis en train de faire me fait du bien physiquement? Est-ce qu’il existe une autre manière de faire qui pourrait me faire encore plus de bien?

Prendre soin de son énergie émotionnelle, c’est se tourner vers ce qui nous donne des émotions positives, ne partager des activités ou des paroles qu’avec des personnes qui sont prêtes à s’investir (payer le prix juste) dans ce partage et qui ne nous font pas encaisser les dettes en énergies qu’elles laissent après leur passage (colère, critique, plaintes, victimisation). C’est à dire, se détacher émotionnellement de toute personne qui augmente les coûts en énergie de notre vie. Question clé : pourquoi j’échange avec cette personne? Est ce que ma distance émotionnelle avec elle est juste? (Connaissance, copain, amis….). Puis-je rester heureuse et épanouie avec la proximité d’échange qui s’est instaurée entre cette personne et moi? 

Tout cela signifie aussi que prendre soin de soi n’a aucun sens quand on pense le faire en suivant un courant de pensée quelconque sans poser clairement ses intentions. Par exemple, faire du sport par passion du sport sans poser l’intention de prendre soin de soi est la porte ouverte à dépasser ses limites, travailler son corps en dépit du bon sens et se blesser. Choisir ses aliments en fonction d’un courant de pensée sans poser l’intention de faire du bien à son corps est la porte ouverte aux pires carences. 

Ceci signifie surtout une chose ! C’est que pour pouvoir répondre à l’intention de prendre soin de soi, il nous faut avoir la connaissance de ce qui est bon pour nous physiquement et émotionnellement. 

Voici la plus grande difficulté pour sincèrement prendre soin de soi: avoir la connaissance de ce qui est bon pour soi.

C’est pourquoi j’ai rédigé une formation qui s’appelle « savoir faire les bons choix  » (infos par mail ), car je rencontre beaucoup de personnes de bonne volonté pour prendre soin d’eux mais complètement perdus pour définir ce qui est bon pour eux. 

De manière générale, la vie est une suite d’expériences échec / réussite. Si on prend le temps d’analyser ces expériences on progresse dans la connaissance de soi et de ce qui est bon et moins bon pour soi. 

Voici une piste d’analyse qui peut vous aider:

  1. Qu’est-ce que je suis en train de faire ?
  2. Qu’est-ce qui m’a motivé pour le faire?
  3. À qui suis-je en train de chercher à faire plaisir? À qui je ne fais pas plaisir?
  4. À qui suis-je en train d’essayer de plaire? 
  5. Quel prix énergétique, quelle fatigue physique cela me coûte-t-il?
  6. Quel prix émotionnel suis-je en train de payer?
  7. Suis-je prêt à accepter ces coûts? Quelles conséquences?
  8. Pourquoi? Qu’est-ce que j’en retire? Qu’est-ce que cela m’apporte? En quoi cette activité me construit et me rapproche de la plus belle version de moi-même?
  9. Si maintenant je pose l’intention ferme de ne faire que prendre réellement soin de moi dans cette activité, qu’est-ce que je peux modifier?

Un petit quelque chose en plus?

On dit souvent que l’expression « la vie est trop courte » est un cliché, mais cette fois, c’est vrai. On n’a pas assez de temps pour être à la fois malheureux et médiocre. Non seulement ça ne rime à rien, mais en plus c’est pénible.  Seth Godin

Aujourd’hui c’est dimanche ! Le moment idéal pour prendre le temps de se remettre sur les rails d’une vie qui nous fait du bien. 

Car si vous ne prenez pas le temps de créer une vie que vous désirez, vous serez forcé de passer beaucoup de temps à vivre une vie dont vous ne voulez pas! 


Question clé : Au lieu de remettre en question toute ma vie, qu’est-ce que je peux y intégrer dès maintenant que j’ai toujours eu envie de vivre. 

L’état d’esprit des « pourquoi »

Ils sont jeunes, ce sont vos enfants, vos collègues, vos élèves et ils vous minent avec leur « pourquoi  » permanent.

La génération Y on y croit ou on n’y croit pas. Certains ne jurent que par elle pour expliquer nos conflits générationels, d’autres pensent que c’est une pure illusion marketing. Personnellement cela m’est égal car je n’aime pas les étiquettes!

En revanche j’aime le « pourquoi » qui les caractérise car il reflète un état d’esprit avec lequel je suis à l’aise. Pourquoi ? Parce que c’est l’état d’esprit de la liberté d’être que je mets volontairement en opposition avec l’état d’esprit du « comment » qui maintient dans l’esclavage et la souffrance.

« Pourquoi » est un libérateur! Alors foncez! Ouvrez-vous à l’état d’esprit de ceux qui vous agacent tant avec leurs « pourquoi » et lâchez un peu vos « comment »!

Et oui! Le « pourquoi » amène au succès sans vraiment savoir « comment »! Parce que le « pourquoi » nous connecte à ce qu’on est, à ce qu’on aime et nous donne un sens. Et quand on est connecté à cela, on agit avec peu de doute, comme on le sent et à notre rythme !

Bon, ça donne parfois quelques comportements étranges, comme refuser une super promotion qu’on ne sent pas, comme être mal à l’aise avec le cadre rigide des horaires du statut salarié, comme se passionner H24 pour un projet puis une fois le boulot fait se passionner pour 3 semaines de bivouac à l’autre bout du monde! Mais grâce à l’hyperconnexion et les joies du télétravail, il y a toujours une solution ! Parce que s’acharner à suivre les « pourquoi » de sa vie oblige à développer un grand sens de la créativité, avoir un esprit orienté solution, savoir faire preuve d’autonomie et de responsabilité. Ce sont finalement de grandes qualités que parents, enseignants et patrons aiment chez leurs jeunes. Alors arrêtons de les torturer en les obligeant à répondre à nos « comment « ! « Comment vas-tu faire ? Comment vas-tu t’en sortir ? Comment vas-tu gagner ta vie? Comment vas-tu t’organiser? ». Et arrêtons d’étouffer leur créativité et de maltraiter leur sentiment de loyauté envers nous en projetant nos peurs sur eux. L’état d’esprit du « comment » est propice au chantage qui donne vite le sentiment d’être esclave. « Tu peux gagner plus d’argent ! Comment ? En travaillant plus! » Et s’il travaille déjà beaucoup à ses yeux, c’est fichu! Et s’il se met vraiment à travailler beaucoup, il gagnera peut-être plus, mais je crains qu’en faisant ça vous êtes en train de lui scier son équilibre vie professionnelle / vie privée ! Et ça, il en a horreur. Il saura vous le reprocher à sa manière ! De manière créative et explosive! Bon courage!

Si vous acceptiez l’idée que l’état d’esprit du « pourquoi » est un réel atout, même si vous ne comprenez pas tout, vous pourriez enfin faire un peu plus confiance à tous ces jeunes qui vous irritent ! Vous pourriez même aussi vous en inspirer un peu. Votre vie pourrait prendre une drôle de couleur, une couleur solaire avec beaucoup de joie, de plaisir et un regain d’enthousiasme.

Et moi, je verrai moins de jeunes en consultation qui ont mal, qui sont mal et perdus entre les injonctions de leur entourage et celles de leur cœur! Parce qu’il sont très sensibles ces bougres là contrairement à ce que vous pensez! Ils fonctionnent à l’affect et ont besoin de sentir qu’ils vous plaisent !

Et je recevrai sûrement moins de plus âgés qui ont perdu joie de vivre et fluidité.